Projet de Roman : «Amazone» (titre trèèèès provisoire)

Bon, alors voilà, j'entame de nouveau quelque chose, que j'espère terminer (oh Milana, comme je t'admire de réussir à le faire avec Les Almaïdes ). Je mets donc mon «roman» ici, mais SI un jour je le termine et que je veuille le publier (quelle utopie ...), il ne faudrait quand même pas que j'en mettes trop... (hihihi)
Enfin bref, on en est pas là :) donc je poste tout en vous expliquant de quoi tout cela va parler (Mila et déjà au courant, elle m'a même déjà lue donc... ) : Cela se passe dans un futur proche du notre (mais trop quand même, 1 ou un peu moins de 2 siècles après nous environ, je pense...), un futur où l'homme n'existe plus :). (et je vous mets quand même un peu de suite, au cas où mon histoire n'arrive jamais aussi loin, enfin, vous me comprenez...) Cependant, un jeune garçon est né, rescapé dans ce futur où les femmes n'accouchent plus que de filles... Une histoire d'amour entre l'héroïne et lui s'annonce...


(ne riez pas trop )



Un frémissement de lèvres. Minuscules, les sphères d’oxygène nappées d’eau se mettent à danser, comme portées par l’air mélodieux qui me parvient aux oreilles. Les bulles vibrent, tremblent, comme un cœur qui bat. Suivant le rythme du piano qui résonne alentour, elles s’agitent, fiévreuses, tourbillonnent, tournent, valsent. Les doigts qui frôlent l’instrument accélèrent puis tout redevient fluide, les notes se brisent, scintillent une dernière fois avant de s’évaporer dans le firmament. Les bulles d’air glissent vers la surface, puis meurent.
Je sors la tête de l’eau. Les premières lueurs de l’aube percent l’azur de l’eau calme et mes cheveux flottant sur mes épaules semblent de longs rubans d’or et de cuivre. Je me mets debout, mes orteils s’agrippent aux grains de sable qui tapissent le fond du bassin, puis je détache mon corps entier de l’eau rassurante. Brusquement, le froid se colle à mon corps nu et je frisonne. J’attrape d’un geste vif une serviette pliée sur le sable puis l’enroule autour de ma poitrine et cours. J’enjambe un talus de mousse, me penche pour récupérer ma paire de savates plantées dans le sable que je chausse. J’atteins la baie vitrée entrouverte et m’y faufile. Là, je me laisse tomber sur le lit et ferme les yeux.
La pièce sombre dégage un parfum d’agrumes et de sel. Je regarde les rideaux clairs se mouvoir avec la brise, tandis que mon nez se remplit d’embruns provenant du lagon qui entoure la maison. Je sens mes paupières s’alourdir, mes traits se détendre, et il se forme devant mes yeux une multitude de tâches noirâtres. Je me relève d’un coup ; il ne faudrait pas que je sommeille. Je jette une œillade à mon réveil : les chiffres 05 et 30 clignotent avec insistance et me rappellent à l’ordre.
Je couvre mon cou d’une écharpe de laine tricotée par ma mère, s’accordant parfaitement aux tons bruns et automnaux de ma tenue. Des gouttes d’eau glissent le long de mes cheveux désormais propres et s’éclatent sur le parquet bringé en simultané avec les premières notes d’une berceuse provenant de la pièce voisine. Je m’approche de l’embrasure de ma porte entrouverte et pénètre dans la pièce obscure. Le noir qui emplit le salon procure une sonorité parfaite à la mélodie et je m’autorise à fermer les yeux pour profiter de toute la splendeur de cette musique cristalline.
Une fois la balade terminée, la lumière jaillit, jaune, et se reflète sur le piano à la surface miroitante. La jeune musicienne me regarde de ses yeux bruns piquetés de vert et d’or, me sourit. Je m’approche d’elle, ébouriffe ses cheveux aubruns coupés courts et nous rions.
« - Bonne journée petite sœur, ne t’abîme pas les doigts à la tâche, hein ? ai-je plaisanté en lui baisant la joue.
- Je jouerai du piano raisonnablement, promis.»
Du haut de ses sept ans, Myrtis est une enfant cultivée, polie, artiste. Ses yeux rieurs, ses
mèches folles, son teint halé, ses traits fins et son sourire me font un peu plus douter chaque jour de son lien de parenté avec moi. Renfermée, elle préfère l’éducation que notre mère lui fait profiter à la maison et qui lui permet de jouer de son instrument dès qu’elle en a la possibilité, que celle qu’offre l’école publique où je me rends chaque matin. Je lui jalouse sa maturité, son intelligence, son talent ; pour elle, l’avenir est déjà tout tracé : un futur dans lequel elle vivra de sa passion, des airs qu’elle créé de gestes précis sur les touches blanches d’un piano. Je pose un dernier regard sur elle puis me résigne à quitter la maison en courant dans les hautes herbes de la cour pour atteindre plus rapidement la rue.
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Oo
Moi aussi je veux habiter là bas ! XD
J'adore tes descriptions ces petites bulles dansant au rythme de notes mélodieuses, ça fait rêver !! Et cette quatrième de couverture me rend folle d'impatience !! Il faudra vite écrire la suite pour rentrer dans l'action !! J'ai vraiment hâte de connaitre la suite !!

Je ne vois pas pourquoi tu nous dis de ne pas trop rire ! o.O
Ton texte est très bien ! Il n'y a que des petites choses que j'aurais changer par ci par là mais c'est juste parce que je suis très chiante xDD
Par contre, je n'aime pas le prénom de la fille : Alcide. Ça fait trop acide justement xDDD Au début j'ai cru que tu avais fait une faute de frappe mais ça ne collait pas avec la suite, forcément. ^^

Cherazade, si tu as des critiques sur des «petites choses» dis les moi, je n'attend que ça
Et pour son prénom, je comprends qu'il puisse te déranger désolée ^^" mais j'aimais bien l'idée (héhé), même si elle semble à priori mauvaise. Mais si vous avez des idées de prénoms inventés (car les prénoms de notre époque on la plupart disparus), allez-y !

Euh....comme prénom j'aime bien Adara. ^^
Sinon, pour les "petites choses" ce n'est vraiment rien, c'est juste que j'aurais mis d'autres verbes à la place de certains. =) C'est sans importance. ^^

Joli
Sinon pour les verbes, soumets-les moi, que je compare, ça ne me fera pas de mal je pense, car parfois mes phrases manquent de sens faute de verbes appropriés

Une suite minuscule que je me suis pourtant bien amusée à écrire :

Suite

Aujourd’hui, les grands arbres qui bordent le chemin se sont dénudés de leur manteau flamboyant et les pavés déboîtés du trottoir recouvert de carcasses de feuillage craquent sous mes pas. L’Automne déambule les rues, sautille, virevolte. Les grands chênes se courbent, baissent leur chapeau de feuille, au passage de la belle. Le Vent qui l’accompagne sifflote joyeusement, la Pluie se fait timide devant tant de grandeur, le temps est bon, beau. Une brise me chatouille l’oreille, je ris un peu, puis chantonne une comptine de mon invention :

« Ôde à l’Automne
Majestueuse, Vigoureuse
Elle semble heureuse
Rouge comme une belle Pomme

Ôde à l’Automne
Bien volage, pas très Sage
Sur mon passage
Fait choir une verte pomme »

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Ahah pour la comptine, je trouvais aussi, mais... J'ai pas réussi mieux ^^", je n'ai malheureusement pas ton talent en poème ...

Vous êtes toutes les deux très talentueuses !! Je vous envie énormément, vos phrases, vos métaphores sont magiques !! Si j'arrivais à écrire ça un jour, je me mettrais à danser la macaréna debout sur la table pendant le cours d'histoire avec une mini jupe !! XD
Certes, c'est une petite suite mais très prometteuse^^, la description de cette balade automnale est tout simplement magnifique ! Mais, c'est vrai que le vigoureuse dans la comptine est un peu bizarre, autrement tout est parfait !

Oh merci .
Si ce n'est que Vigoureuse, je pense qu'on peut changer... Une idée ? (héhéhé ^^")

« Ôde à l’Automne
Majestueuse, Impétueuse
Ses joues rieuses
Rouges comme deux belles pommes

Ôde à l’Automne
Bien volage, pas très Sage
Sur mon passage
Fait choir une verte pomme »

C'est mieux ? =DDD

Oh, c'est vrai *___* ? Merci .

Bon, j'ai étoffé un peu tout ce passage, je vous le montre et vous me dites ce que vous en pensez , si c'est pas chouette, je reprendrai celui que j'avais posté précédemment.


Aujourd’hui, les grands arbres qui bordent le chemin se sont dénudés de leur manteau flamboyant et les pavés déboîtés du trottoir recouvert de carcasses de feuillage craquent sous mes pas. L’Automne déambule les rues, sautille, virevolte. Les grands chênes se courbent, baissent leur chapeau de feuille, au passage de la belle. Le Vent qui l’accompagne sifflote joyeusement, la Pluie se fait timide devant tant de grandeur : de légères gouttelettes se meurent sur mes épaules. Mes mèches rougeoyantes, longs rayons de soleil perçants peu à peu l’aurore, jouent avec la brise et quelques un de ces cheveux viennent se nicher dans mon oreille. Le contact irritant me fait frissonner ; je me décide donc à attacher mon imposante masse rousse en un chignon que je couvre de mon bonnet péruvien. Grisée, je chantonne faiblement une comptine. Comptine qui, inspirée par la belle saison, vient tout juste de bourgeonner dans ma caboche allumée :


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J'avais du mal avec les adjectifs pouvant désigner les cheveux roux, si ça vous plaît pas, je comprendrez vraiment .

Oh ! Euh qui est Héraclès (oui je fais du Grec mais mon prof de m***e ne nous fait quasiment jamais de mythologie ...) ? Et, c'est grave que ça soit son prénom ? XD
Merci de vos compliments et du renseignement Mila .

Aaaargh :/, je l'aimais bien pourtant... :(

J'aime ce prénom même si c'est peut être masculin XD
J'adore cette nouvelle version !!! Ralalala, on se croirait vraiment en automne, tu as beaucoup d'imagination pour trouver tout ça ^^