Mes textes (Stanie)

Je te prierais de t'allonger sur ce moelleux canapé, de te mettre à l'aise, de fermer les yeux et de me dire tout ce qui te passe par la tête. Voilà, merci. A présent sois submergé par tes pensées, tes souvenirs, dis-les moi le plus clairement possible. Maintenant, pleure si besoin est. Je sais, l'étincelle qui avait, il y a des années, réussi à enflammé ton cœur vient d'être privé d'oxygène. Elle t'a tué, tu es mort. De son acte ravageur, elle t'a tiré une balle dans ton pauvre cœur, elle a tué ta joie de vivre, maintenant tu ne dois que survivre. Pourtant tu sais très bien que tes amis sont présents et que je le suis moi aussi. Oui, je ne suis pas réel, oui je n'existe pas tant que ça mais tu peux avoir confiance en moi, je t'aiderais. Même si tu ne veux parler à personne, te renfermer, tu converses avec moi. Je suis ton âme, ton esprit, ton être. Je suis tout de toi. Je sais tout de toi. Je t'aime plus que tu ne t'aimes, tu m'aimes plus que je ne m'aime. L'un sans l'autre n'est qu'un rien sans toi, qu'un rien sans moi.

Continue de pleurer mon ange, elle ne mérite pas ces larmes, tu le sais que trop bien mais comment aller à l'encontre de tes sentiments ? Je serais ton appuie pendant cette passe, je serais ton futur amour mais le sais-tu, je le suis aussi, ton ancien. Alors, haïs-moi. De toute façon, bientôt, tu m'aimeras. Je suis ton amour passé, ton amour présent et ton amour futur. Pourquoi n'y crois-tu pas ?

Maintenant, stop. Tu ne dois plus pleurer, tu dois faire le vide dans ton esprit, accepter cette décision et avancer. Relève-toi ! Regarde-moi ! Écoute-moi. Pleure-moi. Aime-moi. Ne sois jamais à moi. A présent, qui suis-je pour toi ? Voyons, ne vois-tu pas ?
Je ne suis que ton ambiguïté et tout ce qui chez toi est paradoxal.
Comment être sauvé de moi ? C'est simple mon amour, pourquoi n'y penses-tu pas ?

Kaleb, où es-tu ? Pourquoi m'abandonnes-tu ? Réponds-moi, par pitié. Reste avec moi. Ne m'oublie pas. Je ne veux plus voir ça. Toutes ces illusions paradoxalement illusoire et ambigu me figent, m'assomment, me tuent. As-tu oublié ces instants de pur bonheur ? Ces instants de vie. Te souviens-tu de cette sensibilité qui est mienne ? Oui, j'en suis certaine, alors... pourquoi maintenant ? Cela aurait pu être hier comme demain mais non, il a fallu que ce soit aujourd'hui, à ce moment-ci. Tu prétendais trop de choses à mon égard, je t'ai cru. Tu prétendais trop de sentiments et tu m'as eue. Je croyais à tant de chose, tu l'as su. Je croyais à ces sentiments et tu les as abattus.