Défouloir.

Je me sens de trop avec eux. Je l'aime bien, je m'y attache trop. Il le sait maintenant, j'ai décidé d'arrêter ici l'hypocrisie. Bordel, pour lui c'est la même chose. Laissez-moi me frapper la tête avec une batte de baseball ou donnez moi une corde, faites moi le nœud poussez le tabouret. Où on va aller maintenant ? J'ai peur d'avoir fait le mauvais choix. En plus, avec mes amis, ça change, ce n'est plus la même chose. J'ai honte d'être avec eux. Non, pas honte d'eux mais de moi. De ce qu'ils savent de moi. Sentiment merdique qui rempli cette connerie de cœur qui décide de rebattre. Enfoiré. J'ai envie de m'enterrer vivante, de devenir une ermite et que le monde m'efface peu à peu de sa mémoire déjà gravé avec trop de nom. En plus, j'ai peur. Peur pour l'avenir. Rien ne se passera comme je le déciderais. Je mourrais à 18 ans comme à 50 ans, je crois que maintenant l'âge importe peu. La seule chose dont je suis sûre c'est que je ne veux pas mourir et je veux faire ce que je veux. J'aimerais être immortelle. L'au-delà, c'est effrayant. Non, pire qu'effrayant. Traumatisant.

Je veux être seule, et qu'il oubli mes paroles.
Je veux qu'elle arrête de faire l'hypocrite. J'étais le mouchoir, elle m'a bien usée puis m'a jetée sans aucun soucis.

Connasse sans cœur.

Maintenant je le proclame haut et fort : Allez vous faire foutre.