Challenge #3 - Ecriture - Le voyage.

Voici le challenge : Vous êtes un jeune homme ou une jeune femme de 17 ou 18 ans, et les vacances d'été viennent de commencer. Malheureusement, vos parents n'ont absolument pas l'intention de partir en vacances cette année. Un vent de révolte s'élève en vous et vous décidez sur un coup de tête de partir seul, ou avec des amis. Où, quand, comment, avec quels moyens ? Comment se passe votre voyage ? Racontez.
Longueur du texte libre. Pas trop long, étant donné qu'il y aura plusieurs participations.
Contrainte : Au moins une description, et pas de dialogue.

Vous avez jusqu'au 2 Juillet. Bonne chance.

C'est vrai qu'on a que jusqu'au 2 Juillet...
Je cours ou plutôt j'avance de deux pas pour m'effondrer sur mon lit, prendre mon bloc-notes et écrire. = D

Ah, tu écris à la main, toi ? ^^
J'trouve ça plus rapide sur ordi.

Bah ça dépend, mais là j'ai envie de le faire sur le bloc parce que je trouve le sujet intéressant à potasser. : )

Si vous pouviez éviter le flood, ça serait gentil : )

Milaaa que c'est beau, que c'est beau ! Je suis une fan de ton talent !

Je ne pense pas participer, ce thème, étrangement, ne m'inspire pas ! :S

Je manque cruellement de temps, mais je vais m'y mettre.
Je sais que tu avais déjà donné beaucoup de temps, mais tu peux rajouter 2, 3 jours ?

T'inquiète, ça me dérange pas, pour moi ça change rien.
Donc, vous aurez jusqu'au 8 juillet

Finalement j'ai tout écrit en une soirée. L'inpiration vient toute seule ^^

Mon année de terminale touchait à sa fin ; j’exultait à l’idée de respirer enfin un peu d’air frais, de m’éloigner de l’enfer des salles de classe, des punitions, des heures de colle et des profs qui prétendaient que je ne travaillais pas assez. Je faisais ce que je pouvais, mais je n’avais jamais été du genre lumière d’intelligence. A vrai dire, mon QI était comparable à celui d’une huitre ; mais n’ayant jamais suivi le programme depuis la 5ème, je n’étais plus en mesure de comprendre quoi que ce soit une fois au lycée. J’étais un élève marginal : je n’apprenais pas mes cours et mes notes ne dépassaient guère 2/20 mais dès que l’on s’éloignait des choses à savoir par cœur et qu’il fallait juste un peu de logique, j’étonnais tout le monde, mes parents les premiers. Ah, mon pauvre père, je le désespérais. Nous n’étions pas très riches et il voulait ce qui était de mieux pour moi, donc un emploi stable et bien rémunéré lorsque j’en aurai l’âge. Et, tout le monde s’en doute, pour obtenir cela, il n’y a qu’une seule solution : les bonnes notes à l’école, puis le bac général, scientifique de préférence. Mais cela n’était pas fait pour moi.

Cet été, j’avais besoin de souffler, de m’échapper ; partir, loin, très loin de ce lycée de malheur. Je suppliai mon père, d’abord de partir avec ma petite amie en plus puis, voyant que l’idée ne l’emballait pas, juste nous, la famille. C’était trop cher, nous étions déjà partis l’an dernier, et vu mes notes, il valait mieux pour moi que je potasse parce que je recommençais la terminale l’an prochain et que sans bac, je n’aurai jamais rien. Il ne capitula jamais et au bout de trois jours de négociation, il me menaça de m’enfermer dans ma chambre tout l’été si je n’arrêtais pas de le bassiner avec ça.
Tant pis. J’avais 18 ans dans trois mois et je savais ce que je voulais. Je m’enfermai dans ma chambre et envoyai un texto à toute ma bande de potes et en particulier à Lily avec qui je sortais depuis bientôt deux ans. Nous nous aimions et même si les copains avaient du mal à l’avaler, ça m’était égal, j’étais heureux. Comme demandé dans le SMS, tout le monde se connecta sur MSN et nous commencèrent une conversation à plusieurs.
Trois jours plus tard, nous étions fixés : quatre potes ne pourraient pas nous accompagner, mais Lily serait là, c’était l’essentiel. Nous avions tout organisé : les chambres d’hôtel réservées, les billets de trains achetés, les endroits à visiter déterminés. Nous partions à Londres dans une semaine et avions l’intention d’y rester cinq jours. Nous nous étions mis d’accord sur la capitale de l’Angleterre car la majorité d’entre nous rêvaient de la visiter, ma copine en particulier et j’avais défendu avec ardeur ses intérêts ; et puis nous habitions en Picardie et le tunnel sous la Manche n’était pas loin.

Nous nous rendirent partout : la tour de Londres, Buckingham Palace, Big Ben, le pont… Tel un vrai touriste coréen, je prenais tout en photo, en particulière les mythiques cabines téléphoniques, bus à étages, soldats de la garde royale.
Nous avions la chance d’avoir parmi nous la généreuse fille d’un patron millionnaire qui n’hésita pas à nous offrir ce que nous ne pouvions pas payer.
Ce furent les plus belles vacances de ma – courte – vie d’autant plus que le fait de voir Lily aussi heureuse me comblait. Un sourire plus beau que jamais illuminait son sublime visage au teint pâle. De superbes fossettes s’étaient creusées sur ses joues ornées de tâches de rousseur, dues à la couleur de ses magnifiques cheveux qu’elle attachait la plupart du temps en chignon, que j’adorais lorsque des mèches commençaient à s’en échapper. Je serrai entre mes bras la plus jolie fille du monde.
Le bonheur est une chose si simple qui nous paraît pourtant inaccessible. Parce que nous cherchons compliqué, alors qu’un simple voyage entre amis, des sourires et des photos suffisent à nous combler, si l’on n’est pas trop exigeant.

J'espère que ce n'est pas trop long ! =S

Il nous faudrait au moins un troisième participant, on peut pas s'en sortir avec deux textes seulement é___è
Ça ne vous inspire pas du tout ?

Sinon on peut transformer ça en duel, même si ça serait dommage.

Pas bête Babette. Je vais envoyer un MP collectif histoire de rappeler ce challenger à tout le monde, et si personne n'est intéressé, dudul.

Okay, that's perfect, Babette toi-même.

Attendez-moi ! Attendez-moi !
Voila mon texte, comme ça plus obligé de faire un duel

Serrée entre un couple de vieux et une mère surmenée, je regardai l'hôtesse de l'air nous montrait tous les gestes de secours sans vraiment essayer de comprendre ce qu'ils signifiaient. Pour cause, ce n'était pas la première fois que je prenais l'avion. A 18 ans j'avais déjà un nombre impressionnant de décollage à mon actif, ceci grâce à mes parents qui chaque année culpabilisant de mon statut de fille unique et surtout de fille sans amis, m'emmenaient dans des destinations de rêves ... La Croatie, Hawaï, la Polynésie, La Grèce, le Maroc et bien d'autres. Je n'arrivai donc toujours pas à exprimer qu'elle fut ma surprise, lorsqu'il y a maintenant trois jours ma mère me dit que, maintenant, j'étais grande et que je ne devais plus compter sur eux pour me divertir. Un peu perdue et surtout très en rogne contre cet abandon pour le moins concret, je me jetai sur internet, cliquai sur tous les sites de voyages impossibles et inimaginables et finissai par trouver ma destination : New York, The Big Apple. Cela faisait tellement longtemps que j'en rêvai !
New York et ses cinq quartiers, ses bars à tous les coins de rue, ses magasins ouverts toute la nuit où l'on peut trouver tout et n'importe quoi, ses grattes-ciels impressionnants, sa petite soeur Manhattan qui n'attend que la nuit pour s'éclairer de tout sa force, ses rencontres digne de comédies romantiques, ses grands parcs verdoyant à l'intérieur de toute cette agitation permanente, sa protectrice la Statue de la Liberté, ses quartiers chics, ses banlieues qui craignent et qui vivent grâce aux cracks, ses milliers de magasins de vêtements, ses taxis jaunes, son ground zero et pour finir son ambiance démesurément vivifiante !
Mes chères parents me la refusaient depuis trop longtemps. Je revoyai encore mon père qui me disait les mégalopoles sont trop bruyantes et trop dangereuses pour toi enfin ! Et bien cette fois-ci aucun d'eux ne pourrait me retenir, à présent j'étais libre, comme le disait si bien ma chère mère je ne devais plus compter sur eux. Déformant alors les paroles de mon père je me disai que pour moi les mégalopoles telles que New York étaient tellement bruyantes et tellement dangereuses que c'est ça qui me faisait enviait les new-yorkaises. Ma vie n'avait été jusqu'à présent que calme et j'avais toujours était une fille sage. J'avais l'impression d'aimer ça, être seule avec mes parents ne me dérangeais pas, voir tous ces beaux paysages avec eux m'enthousiasmais, mais j'avais bien réfléchi ces deux derniers jours dans ma chambre d'hôtel un peu douteuse à côté de l'aéroport et j'en étais venue à la conclusion qu'il était temps pour moi de me dévergonder : Sexes, Drogues et Rock'n'Roll ? Pourquoi pas si cela pouvais me faire fantasmer ... Je le proclamai donc d'un ton clair et fort, dès que cet avion décollerait, la gentille petite fille deviendrait une toute autre personne, où devrais-je dire une toute autre femme.

* Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, le capitaine vous souhaite la bienvenue à bord du KSP77 à destination de New-York, veuillez attacher votre ceinture de sécurité l'avion décollera d'ici quelques minutes. *

Et hop, décollage. Au revoir mon enfance et bonjour à ma nouvelle vie !

* Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, vous pouvez dès à présent détacher vos ceintures et êtes libres de vous dirigez où bon vous semble. Bon voyage. *

Héhé super, cousine ! Juste quelques petites fautes par-ci par-là, mais sinon... ^^